« Dès le premier moment de mes relations intimes avec des Portugais je me sentis perturbé par une profusion d’émotions jusqu’à présent encore inconnues de moi. Peu après je fus surpris par un dernier "disparate" (dans le sens espagnol du mot) qui fait typiquement, de toute la situation portugaise, une équation sans solution. Selon mon habitude, j’ai cherché une image concrète, parfaitement typique, qui, dans sa particularité, donne le caractère général. Je la découvris bien rapidement, dans la tradition suivante : quand le terrible duc d’Alba pénétra au Portugal, en 1580, avec un déploiement militaire exceptionnel, qui était alors le plus formidable d’Europe, il fit arrêter ses troupes à l’entrée d’un pont. On y voyait un petit Portugais d’aspect absolument insignifiant. Son chapeau à la main, il avança vers le duc d’Alba et lui donna à entendre qu’il ne devait pas s’arrêter à cause de lui : « Passez, passez, je ne vous ferai pas de mal.» Dans ce geste, fait certainement avec sérieux et sincérité, s’exprimait l’orgueil du nain. Tout ce qui est spécifiquement portugais porte la marque d’une tension similaire. »
2 comentários:
hihihi
Ah Almariada, pensaste em mim ? Adoro. E como o barquinho de tres metros que se llama "o terror do mar"
E ainda por cima lembra-me a minha relacao desastroza com um certo portuguesinho..... objectivamente se diria que ele tinha que ter estado de joelhos diante de mim, mas nao, era o contrario ......:)) que absurda é a vida e felizmente que temos sentido de humor.
um beijinho e até pronto
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